10/05/2014 09:00

Elle s'appelle Alimatou Mazar, elle veut que je la dessine. Rapidement une cohue se crée,
chaque enfant du quartier veut un portrait. Derrière moi, un garçon jaloux d'Alimatou,
souffle entre ses dents que si elle est passée en premier, c'est parce qu'elle est blanche.
Alimatou se retourne, crie, ferme les yeux et se jette sur lui avec les poings serrés.

Qui est blanc, qui est noir ? Cette notion change dans chaque pays.
La peau humaine offre des nuances plus variées que notre vocabulaire.
Les noirs des uns sont les blancs des autres, c'est l'absurdité du racisme.