24/01/2014 16:00
Plus le temps passe et plus la rive d'en face, lointaine et déserte, m'attire.
Nous ne nous sentons pas si bien à Varanasi. Je ne retrouve pas le calme que j'y ai puisé lors de mon premier voyage. Les vendeurs ambulants, les masseurs, les "boat men", les mendiants, les dealers et autres rabatteurs de boutiques nous oppressent.
De plus le brouillard est omniprésent, ce qui me déprime un peu. Ceci dit, j'ai rencontré aujourd'hui une italienne qui m'a expliqué combien la brume est poétique : d'après elle c'est comme si Shiva prenait la ville dans ses bras. Depuis, l'air ambiant me semble un peu plus tendre.