Pendant que je dessine dans le rue, une femme vient me voir et me demande de dessiner son fils. Il fait chaud, je commence à avoir mal aux fesses sur mon escalier en pierre, je lui propose donc d'aller faire le portrait chez elle.
Une fois dans la maison, je tente tant bien que mal de dessiner le petit garçon qui tient la pause environ 10 secondes. La jeune maman est ravie. Sur ces entrefaits la grand-mère arrive. Quand elle comprend ce qui se trame, elle me demande de rajouter sur la feuille le portrait de son propre père, l'arrière grand-père du gamin.
Je comprends vaguements que c'était un chouette type et qu'il est mort.
Elle me tend alors une photo très abimée, c'est un tour de force de parvenir à deviner les traits du visage de cet homme. Mais apparement, mon croquis est ressemblant. La grand mère est ravie aussi. Je leur offre le dessin, et c'est la fête.
Je suis invitée à déjeuner, et je passe une bonne partie de l'après-midi avec cette famille. Personne ne parle anglais, pourtant nous communiquons simplement.
Cette journée me fait un bien fou.